A.G 2022 : vers un développement raisonné

Vers un développement raisonné et durable

                         Quatre nouveaux administrateurs ont rejoint l’association lors de l’AG, ce qui démontre la vitalité des bénévoles engagés pour faire vivre l’ADSEA du Cantal.

 

Temps fort de toute association, l’assemblée générale de l’ADSEA 15 s’est déroulé vendredi 17 juin à la Maison des Sports, à Aurillac.

Administrateurs, salariés et partenaires, se sont réunis pour dresser un bilan de l’année 2021 et esquisser les perspectives d’avenir.

Dans son rapport moral, le président Jean-Jacques ASTINGS, est revenu sur l’année écoulée, marquée comme la précédente par la crise sanitaire. Il a tenu à saluer « l’engagement et l’adaptation de tous les professionnels à travers un travail participatif et proactif qui nous a permis de continuer à assurer nos missions auprès des usagers et de leurs familles ».

Soucieux de souligner aussi l’implication des bénévoles, M. ASTINGS a remercié les membres du Conseil d’Administration, l’instance de gouvernance de l’association, qu’il a qualifiés d’«impliqués, solidaires et vecteurs d’accompagnement aux changements », en mettant en lumière « leurs compétences ainsi que leur temps consacré à l’ADSEA ». Quatre nouveaux membres, dont les candidatures ont été acceptées à l’unanimité lors de l’AG, ont rejoint l’équipe en place : Mme Elisabeth BAUDOIN, MM. Philippe AUCHABIE, Christian CHEMINADE, et Paul GALERY.

En évoquant les nombreux chantiers immobiliers effectués ou en cours (lire ci-contre), le président a illustré le dynamisme de l’association qui compte 17 établissements et services à travers tout le département, accompagnant environ 1500 personnes, enfants, adolescents et adultes.

L’avenir s’annonce tout aussi actif avec des projets ambitieux destinés à conforter les missions de l’ADSEA du Cantal, tant sur le plan immobilier que stratégique (lire ci-contre).

M. Bruno LACOSTE, directeur général, a confirmé cette volonté de l’ADSEA de continuer à mettre en œuvre les nombreuses missions qui lui sont confiées, tout en s’inscrivant pleinement « dans une dynamique de développement raisonné et durable». Pour ce faire, de nouvelles actions seront portées par l’association et de « nouvelles formes de coopérations et de partenariats avec d’autres acteurs associatifs du territoire » seront initiées.

Certaines ont déjà été lancées en 2021 et seront poursuivies en 2022. C’est le cas du partenariat avec l’ADAPEI, les PEP15 et l’IME de Saint-Flour pour la mise en œuvre d’une EMAS (équipe mobile d’appui médico-social pour la scolarisation des enfants en situation de handicap) et de la plateforme de répit pour les jeunes des IME/SESSAD.

Le même élan a abouti à la création d’un consortium inter-associatif pour répondre à l’appel à projets « Repérer et mobiliser les invisibles » proposé par la Direction Régionale de l’Economie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités, aux côtés de l’UDAF, l’ANEF, la Fédération Départementale des Centres Sociaux, Unis-Cité et l’Ecole de la deuxième chance, en lien étroit avec les acteurs du Service Public de l’Emploi.

Un deuxième consortium inter-associatif a vu le jour récemment, regroupant l’ADSEA, l’ACAP Olmet, l’ARCH et le Centre Les Bruyères, et dont l’objet est le pilotage d’une plateforme de services médico-sociaux handicaps adultes. Concrètement, il s’agit de mettre en complémentarité l’ensemble des équipements des associations à travers un maillage territorial au plus proche des personnes en situation de handicap. C’est cette nouvelle entité qui a répondu en avril dernier, à l’appel à projets ARS/CD15 pour la création de 8 places « SAMSAH ».

Au chapitre des AAP, un travail est en cours pour constituer un dossier de réponse à l’appel à projet « ESMS numériques » lancé par la CNSA et l’ARS pour le développement du Dossier de l’Usager Informatisé (DUI), regroupant outre l’ADSEA, l’ACAP Olmet, l’ARCH, Handi Aide Cantal, l’AGAMEQ gérant la MECS et le CER de Quézac.

La poursuite du travail de partenariat engagé depuis plus de 2 ans avec la Maison Pour Apprendre a abouti à la dernière étape, la fusion absorption souhaitée par les deux associations (lire plus bas).

Enfin, le partenariat entre l’association Terre de Demain (qui gère La Petite Maison de Brezons) et l’ADSEA marque aussi cette volonté d’ouverture vers d’autres acteurs (lire par ailleurs).

Sur un plan stratégique, un autre levier semble essentiel pour consolider les activités de la Sauvegarde du Cantal : « Après un important travail interne de stabilisation et de sécurisation de sa gouvernance et de ses organisations durant ces dernières années, l’ADSEA souhaite maintenant prendre toute sa place et se repositionner au sein des instances de pilotage des politiques publiques » a commenté le directeur général en citant par exemple les comités de suivi du Schéma Départemental de l’Autonomie et du Schéma Départemental de Prévention et de Protection de l’Enfance, le Conseil Départemental de la Citoyenneté et de l’Autonomie ou le Programme Régional de Santé et le Plan Territorial de Santé Mentale. L’ARS et le Conseil Départemental soutiennent d’ores et déjà cette démarche, s’est félicité le Directeur Général.