Jeux Olympiques : un été en or pour l’ADSEA
Le premier groupe de l’ADSEA est « monté » à Paris le 27 juillet pour assister aux phases finales du tournoi de rugby à 7. Cap ensuite sur Lyon les 6 et 9 août pour encourager les footballeuses en demi-finale et « petite finale ». Avant les jeux paralympiques pour les deux derniers groupes le 30 août, à nouveau dans la capitale. Au total, ce sont ainsi près de 90 jeunes cantaliens accompagnés par notre association qui auront eu le privilège de participer à cet événement planétaire.
Cette immersion dans la magie des JO des jeunes accompagnés par l’ADSEA a été rendue possible grâce à une opération de la CNAPE (Convention Nationale des Associations de Protection de l’Enfant).
Devant le stade de France à Paris…
… ou au coeur du Groupama Stadium de Lyon, ambiance garantie.
Du Cantal au stade de Lyon, il n’y a qu’un (grand) pas, et quelques heures de route que jeunes et professionnels n’ont pas hésité à parcourir pour participer à cette fête du sport.
Des étoiles dans les yeux, des chansons plein la tête, des souvenirs qui font chaud au coeur… Les 23 jeunes et leurs 7 accompagnateurs qui ont assisté samedi 27 juillet au stade de France à Paris, aux phases finales de l’épreuve de rugby à 7 des Jeux Olympiques, ont vécu une expérience unique qu’ils ne sont pas près d’oublier. Tout l’été, d’autres groupes de la Sauvegarde du Cantal ont le privilège d’assister à des épreuves des JO et des jeux paralympiques.
Fa-bu-leux ! Quelques jours après leur périple à Paris, les professionnels, les enfants et jeunes du pôle de protection de l’enfance et l’IME de Mauriac, ont du mal à redescendre de leur petit nuage, qui les a portés d’Aurillac à Paris, après 9 heures de car, rien que ça. Un long et fatiguant voyage, avec départ au milieu de la nuit et retour au petit matin, vite effacé par la magie des jeux olympiques et des phases finales du tournoi de rugby à 7 auxquelles ils ont eu le privilège d’assister. « Dès notre entrée dans le stade de France, nous avons tous été hyper impressionnés. Il était archi complet, avec une incroyable ambiance sonore » raconte Hélène FABRE, éducatrice spécialisée à l’AEMO, encore sous le charme et qui avoue après eu plusieurs fois la chair de poule. Frédéric JOANNY, éducateur sportif à l’IME souligne aussi cette « effervescence ». Il insiste également sur la dimension internationale et multiculturelle de l’événement, qui a marqué les jeunes : « ils ont côtoyé beaucoup de spectateurs étrangers, ont entendu des multitudes de langues, c’était pour eux une sacrée ouverture au monde ». D’autant que certains n’étaient jamais « montés » à Paris. Si tous faisaient bloc derrière les bleus, Morgan a aussi donné de la voix pour encourager les États-Unis ou Jordan pour supporter la Nouvelle-Zélande.
Pendant plus de 6 heures sur des gradins chauffés à blanc par un public survolté, notamment par les exploits de l’équipe de France, ils ont assisté à 10 matchs, entrecoupés d’animations dont ils garderont des souvenirs impérissables : ils ont levé les bras au ciel pour les olas suivies par 80 000 personnes, entonné plusieurs fois La Marseillaise, dansé aux rythmes de DJ dont Bob Sinclar, se sont déhanchés sur les musiques d’une banda. Jusqu’au bouquet final offert par Antoine DUPONT et ses co-équipiers : la première médaille d’or française des JO de Paris 2024 qui a littéralement fait exploser le stade. Et pleurer de joie Enzo, un jeune de l’IME. « A ce moment-là, tu comprends pourquoi tu es là » commente Hélène, en ajoutant : « les jeunes, surtout les plus grands, ont pris conscience de la chance de vivre des moments aussi grandioses ». Et au retour, tous, petits et grands n’avaient qu’un mot à la bouche : un immense MERCI.
Autre ville olympique, autres dates, autres groupes, autre ambiance : les 6 et 9 août avec la demi-finale et la « petite » finale du tournoi de football féminin à Lyon, suivies par des groupes composés de jeunes et professionnels du SESSAD d’Aurinques, de l’IME et du PPE. Force a été de constater que l’engouement pour le foot féminin n’était pas le même que pour la bande à Lacazette, avec un Groupama Stadium qui n’affichait pas complet pour le match USA-Allemagne à l’issue duquel les américaines se sont qualifiées pour la finale. Même constat lors du match pour la médaille de bronze décrochée par les Allemandes qui ont remporté un match à suspens, dans une ambiance très festive malgré tout.
Le plaisir des jeunes et des accompagnateurs de participer à cette grande fête du sport était intact, avec hymnes nationaux, olas et encouragements. Et immersion impressionnante dans un grand stade, véritable temple du ballon rond.